Comprendre les facteurs et les risques

Facteurs psychosociaux

Que sont les facteurs psychosociaux?

Les facteurs psychosociaux décrits dans Protégeons la santé mentale sont des éléments qui ont une incidence psychologique ou sociale, positive ou négative, sur la santé, la sécurité et le bien-être des employés. Les interactions avec les collègues, les clients ou la direction sont notamment des facteurs qui sont sous l’influence ou la responsabilité des employeurs. Pour de plus amples renseignements, voir Qu’est-ce que la santé et la sécurité psychologiques?

Qu’est-ce que l’équilibre?

Dans un milieu de travail où l’équilibre est positif, les employés ont le soutien dont ils ont besoin pour gérer les exigences de leur travail, de leur famille et de leur vie personnelle.

Dans une organisation où l’équilibre est positif, les employés pourraient dire :

  • Mon employeur m’encourage à prendre les pauses auxquelles j’ai droit.
  • Je suis en mesure de maintenir un équilibre raisonnable entre mes exigences professionnelles et ma vie personnelle.
  • Mon employeur encourage l’équilibre entre le travail et la vie personnelle.
  • Je peux discuter avec mon superviseur lorsque j’éprouve de la difficulté à maintenir un équilibre travail-vie personnelle.
  • Je sens que mon milieu de travail m’appuie quand je vis des problèmes personnels.

Dans une organisation où l’équilibre est positif, les employés NE pourraient PAS dire :

  • Mon travail m’épuise.
  • Mon travail nuit à ma vie personnelle.

Pourquoi accorder de l’importance à l’équilibre?

Lorsque les employeurs reconnaissent que l’équilibre entre le travail et la vie personnelle est important pour le bien-être général, ils réalisent l’avantage pour la concentration des employés et la productivité. L’équilibre travail-vie personnelle peut réduire le stress, de sorte que les problèmes au travail et à la maison sont moins susceptibles de s’influencer mutuellement. Ces effets ont été prouvés au fil du temps, ce qui témoigne d’un lien causal direct entre l’équilibre et la santé physique et psychologique. Sur le plan organisationnel, cela se traduit par un engagement accru des employés, la satisfaction au travail, l’évitement de l’épuisement professionnel et un meilleur rendement au travail.

Que se passe-t-il lorsque l’équilibre est compromis? 

Les employés dont le niveau de stress est plus élevé sont plus susceptibles d’être insatisfaits au travail, d’être malades ou d’être déconcentrés. L’incompatibilité des responsabilités professionnelles et familiales est l’une des sources courantes de stress. Cette incompatibilité peut entraîner une fatigue, une frustration et un ressentiment constants. Ces problèmes peuvent à leur tour occasionner des blessures en milieu de travail, des maladies liées au stress, des symptômes dépressifs et une détérioration générale de l’état de santé. Il en résulte pour l’organisation des coûts supplémentaires attribuables aux prestations payées, à l’absentéisme, aux congés pour invalidité et au taux de roulement.  

Comment peut-on améliorer l’équilibre? 

Commencez par évaluer la situation actuelle. Pour ce faire, vous pouvez effectuer un examen organisationnel ou mener l’enquête. Si vous êtes prêt à mettre en œuvre des changements, reportez-vous aux Actions fondées sur des données probantes pour la santé et la sécurité psychologiques, qui fournissent des stratégies pratiques et des ressources gratuites pour améliorer l’équilibre.   

BARBER, L.K., A.L. CONLIN et A.M. SANTUZZI. « Workplace telepressure and work-life balance outcomes: The role of work recovery experiences », Stress and Health, vol. 35 (2019). https://doi.org/10.1002/smi.2864 [numéro en ligne avant parution]
BURTON, W.N., et coll. « Evaluation of a workplace-based sleep education program », Journal of Occupational and Environmental Medicine, vol. 58 (2016), p. 911-917.
FEENEY, M.K., et J.M. STRITCH. « Family-friendly policies, gender, and work-life balance in the public sector », Review of Public Personnel Administration, vol. 39 (2017). [numéro en ligne avant parution].   
HAAR, J.M., et coll. « A cross-national study on the antecedents of work-life balance from the fit and balance perspective », Social Indicators Research, vol. 142 (2019), p. 261-282.
MANSOUR, S., et D. TREMBLAY. « How the need for “leisure benefit systems” as a “resource passageways” moderates the effect of work-leisure conflict on job burnout and intention to leave: A study in the hotel industry in Quebec », Journal of Hospitality and Tourism Management, vol. 27 (2016), p. 4-11.  
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Que sont la courtoisie et le respect? 

Dans un environnement de travail empreint de civilité et de respect, tous les intervenants sont attentifs et équitables dans leurs interactions les uns avec les autres.

Dans une organisation où sont présents la courtoisie et le respect, les employés pourraient dire :  

  • Les employés font preuve de respect mutuel au travail.
  • Dans mon milieu de travail, on gère efficacement les conflits entre les employés.
  • Tous les travailleurs sont traités d’une manière juste à mon travail, peu importe leurs antécédents.
  • Dans mon milieu de travail, nous avons des méthodes efficaces pour faire face aux comportements inappropriés des clients.

Pourquoi accorder de l’importance à la courtoisie et au respect?  

Un milieu de travail courtois et respectueux est associé à une perception accrue de justice, à une attitude plus positive, à un meilleur climat de travail, à un meilleur esprit d’équipe, à un intérêt accru pour le perfectionnement personnel et à une réduction des congés de maladie et du taux de roulement.

Que se passe-t-il lorsque la courtoisie et le respect font défaut en milieu de travail?  

Un milieu de travail dépourvu de courtoisie et de respect peut engendrer un état d’épuisement émotionnel chez les employés. En plus des problèmes de santé, un milieu de travail non courtois et irrespectueux est associé à un plus grand nombre de conflits et à un taux de roulement plus élevé, ainsi qu’à la menace d’un plus grand nombre de griefs et de responsabilités légales.  

Comment peut-on améliorer la courtoisie et le respect?  

Commencez par évaluer la situation actuelle. Pour ce faire, vous pouvez effectuer un examen organisationnel ou mener l’enquête. Si vous êtes prêt à mettre des changements en place, reportez-vous aux Actions fondées sur des données probantes pour la santé et la sécurité psychologiques, qui fournissent des stratégies pratiques et des ressources gratuites pour améliorer la courtoisie et le respect.  

BUREAU, J.S., et coll. « Transformational leadership and incivility: A multilevel and longitudinal test », Journal of interpersonal violence, 2017, 0886260517734219.
CLARK, C.M., V.P. SATTLER et C. BARBOSA-LEIKER. « Development and Psychometric Testing of the Workplace Civility Index: A Reliable Tool for Measuring Civility in the Workplace », The Journal of Continuing Education in Nursing, vol. 49, no 9 (2018), p. 400-406.
IVEY, G.W., et coll. « A Measure and Model of Psychological Health and Safety in the Workplace that Reflects Canada's National Standard », Canadian Journal of Administrative Sciences = Revue canadienne des sciences de l’administration, vol. 35, no 4 (2018), p. 509-522.  
NAGY, M.S., et D.J. CURL-NAGY. « Workplace civility training: An antidote to traditional sexual harassment training », Industrial and Organizational Psychology, vol. 12, no 1 (2019), p. 93-95.

En quoi consiste la clarté du leadership et des attentes? 

Un environnement de travail où le leadership et les attentes sont clairs aide les employés à déterminer ce qu’ils doivent faire, à avoir confiance en leurs dirigeants et à comprendre les changements imminents.

Dans une organisation où le leadership et les attentes sont clairs, les employés pourraient dire :

  • Je sais ce qu’on attend de moi dans mon travail.
  • Au travail, les situations difficiles sont réglées de manière efficace.
  • Je suis informé(e) des changements importants qui peuvent avoir une incidence sur la manière de faire mon travail.
  • Mon superviseur m’aide à bien faire mon travail.
  • Les raisons des changements organisationnels sont expliquées.
  • Je suis informé(e) des répercussions des changements organisationnels sur mon travail.

Pourquoi accorder de l’importance à la clarté du leadership et des attentes?  

Les dirigeants efficaces appuient la réussite de chaque employé en énonçant clairement les attentes, les priorités et les changements imminents. Ils règlent rapidement et efficacement les problèmes liés au travail. Cela permet aux employés de travailler à leur plein potentiel avec un minimum de stress, ce qui augmente la productivité globale et contribue au succès de l’organisation.

Qu’arrive-t-il lorsque la clarté du leadership et des attentes fait défaut en milieu de travail?  

Les dirigeants qui n’établissent pas d’attentes claires sont plus susceptibles d’accroître la confusion, de diminuer la motivation et de causer de la frustration. Ces émotions peuvent amener les employés à travailler en deçà de leur plein potentiel.

Comment peut-on améliorer la clarté du leadership et des attentes?  

Commencez par évaluer la situation actuelle. Pour ce faire, vous pouvez effectuer un examen organisationnel ou mener l’enquête. Si vous êtes prêt à mettre des changements en place, reportez-vous aux Actions fondées sur des données probantes pour la santé et la sécurité psychologiques, qui fournissent des stratégies pratiques et des ressources gratuites pour améliorer le leadership et les attentes.

ANITHA, J. « Determinants of employee engagement and their impact on employee performance », International journal of productivity and performance management, vol. 63, no 3 (2014), p. 308.
BAKKER, A.B. « Strategic and proactive approaches to work engagement », Organizational Dynamics, vol. 46, no 2 (2017), p. 67-75.
GHOLZ, E.L. Exploring Strategies Leaders Use to Engage Employees, 2018.
HARRELL-COOK, G., K. LEVITT et J. GRIMM. « From Engagement to Commitment: A New Perspective on the Employee Attitude-Firm Performance Relationship », International Leadership Journal, vol. 9, no 1 (2017).
HEALTH AND SAFETY EXECUTIVE. Organisational Culture. In Guidance, 2019. Sur Internet : https://www.hse.gov.uk/humanfactors/topics/culture.htm
IVEY, G.W., et coll. « A Measure and Model of Psychological Health and Safety in the Workplace that Reflects Canada's National Standard », Canadian Journal of Administrative Sciences/Revue canadienne des sciences de l’administration, vol. 35, no 4 (2018), p. 509-522.
MOULLIN, J.C., M.G. EHRHART et G.A. AARONS. « The role of leadership in organizational implementation and sustainment in service agencies », Research on Social Work Practice, vol. 28, no 5 (2018), p. 558-567.
PHANEUF, J.É., et coll. « Personality and transformational leadership: The moderating effect of organizational context », Personality and Individual Differences, vol. 102 (2016), p. 30-35.
THAKUR, P.R. « Productivity Tools: Fitness Band for Workplace Engagement », NHRD Network Journal, vol. 10, no 3 (2017), p. 35-39.

Qu’est-ce que l’engagement?  

Dans un milieu de travail animé par un engagement positif, les employés sont motivés à bien faire leur travail et ils sentent qu’un lien les unit à leur emploi, à leurs collègues et à l’organisation.  

Dans une organisation où l’engagement est positif, les employés pourraient dire : 

  • J’accepte volontiers de fournir un effort supplémentaire au travail lorsque c’est nécessaire.
  • Au travail, j’ai le sentiment de faire partie d’une communauté.

Pourquoi accorder de l’importance à l’engagement?  

L’engagement des employés est important pour la satisfaction individuelle et la santé psychologique. Les employés qui éprouvent un engagement physique investissent beaucoup d’effort et d’énergie dans leur travail. Les employés engagés sur le plan émotionnel envisagent leur travail de manière positive et se passionnent pour ce qu’ils font. Les employés engagés sur le plan cognitif sont plus attentifs et plus absorbés par le travail. Quelle que soit la source de leur engagement, les employés engagés se sentent connectés à leur travail parce qu’ils se reconnaissent dans la mission de leur organisation, parce qu’ils y croient et parce qu’ils ont à cœur de contribuer à la réussite de l’organisation dans son ensemble.  

Qu’arrive-t-il lorsque les employés ne sont pas engagés?  

Les travailleurs désengagés peuvent entraîner des coûts supérieurs en raison des répercussions sur la santé mentale et physique. De plus, un effectif non engagé est plus susceptible d’entraîner une baisse de la productivité, un comportement contre-productif, un faible moral et un roulement du personnel.

Comment améliorer l’engagement?  

Commencez par évaluer la situation actuelle. Pour ce faire, vous pouvez effectuer un examen organisationnel ou mener l’enquête. Si vous êtes prêt à mettre des changements en place, reportez-vous aux Actions fondées sur des données probantes pour la santé et la sécurité psychologiques, qui fournissent des stratégies pratiques et des ressources gratuites pour améliorer l’engagement.

ANITHA, J. « Determinants of employee engagement and their impact on employee performance », International journal of productivity and performance management, vol. 63, no 3 (2014), p. 308.
BAKKER, A.B. « Strategic and proactive approaches to work engagement », Organizational Dynamics, vol. 46, no 2 (2017), p. 67-75.
GHOLZ, E.L. Exploring Strategies Leaders Use to Engage Employees, 2018.
HARRELL-COOK, G., K. LEVITT et J. GRIMM. « From Engagement to Commitment: A New Perspective on the Employee Attitude-Firm Performance Relationship », International Leadership Journal, vol. 9, no 1 (2017).
IVEY, G.W., et coll. « A Measure and Model of Psychological Health and Safety in the Workplace that Reflects Canada's National Standard », Canadian Journal of Administrative Sciences/Revue canadienne des sciences de l’administration, vol. 35, no 4 (2018), p. 509-522.
THAKUR, P.R. « Productivity Tools: Fitness Band for Workplace Engagement », NHRD Network Journal, vol. 10, no 3 (2017), p. 35-39.

Que sont la croissance et le perfectionnement?  

Dans un milieu de travail caractérisé par une croissance et un perfectionnement positifs, les employés reçoivent des encouragements et du soutien continus pour améliorer leurs compétences interpersonnelles, émotionnelles et professionnelles.

Dans une organisation où la croissance et le perfectionnement sont positifs, les employés pourraient dire :

  • Mon superviseur appuie ma croissance personnelle.
  • Mon superviseur est réceptif à mes idées pour saisir de nouvelles occasions.
  • J’ai l’occasion de relever de nouveaux défis.
  • Mon employeur reconnaît l’importance du perfectionnement personnel continu des employés.
  • Je reçois la formation nécessaire pour bien faire mon travail.

Pourquoi accorder de l’importance à la croissance et au perfectionnement?  

La croissance et le perfectionnement des employés augmentent la satisfaction au travail et l’engagement envers l’organisation. Les employés ont l’impression que leur organisation se soucie d’eux lorsqu’elle soutient l’acquisition de compétences et le perfectionnement personnel. Les possibilités de croissance devraient aller au-delà du rendement au travail et comprendre des occasions d’acquérir des compétences personnelles et interpersonnelles essentielles à la santé psychologique et aux relations.

Qu’arrive-t-il lorsque les employés n’ont pas d’occasions de croissance et de perfectionnement? 

En l'absence de possibilités de croissance et de perfectionnement personnel, les employés pourraient s'ennuyer ou être démotivés. Une promotion n'est pas la seule - ni la meilleure – possibilité de croissance et de perfectionnement. En fait, certains employés préfèrent rester indéfiniment à leur poste actuel. Par ailleurs, il se peut qu'aucun poste actuel ou futur ne soit disponible pour une promotion. Offrir des possibilités d’emploi liées à la croissance et au perfectionnement personnel peut aider.

Comment peut-on améliorer la croissance et le perfectionnement? 

Commencez par évaluer la situation actuelle. Pour ce faire, vous pouvez effectuer un examen organisationnel ou mener l’enquête. Si vous êtes prêt à mettre des changements en place, reportez-vous aux Actions fondées sur des données probantes pour la santé et la sécurité psychologiques, qui fournissent des stratégies pratiques et des ressources gratuites pour améliorer la croissance et le perfectionnement.

BACK, A.L., et coll. « Building resilience for palliative care clinicians: An approach to burnout prevention based on individual skills and workplace factors », Journal of Pain and Symptom Management, vol. 52, no 2 (2016), p. 284-291.
BINDL, U.K. « Work-related proactivity through the lens of narrative: Investigating emotional journeys in the process of making things happen », Human Relations, vol. 72, no 4 (2019), p. 615-645.
CUMMINGS, G.G., et coll. « Impact of managers’ coaching conversations on staff knowledge use and performance in long term care settings », Worldviews on Evidence-Based Nursing, vol. 15, no 1 (2018), p. 62-71.
LACERENZA, C.N., et coll. « Leadership training design, delivery, and implementation: A meta-analysis », Journal of Applied Psychology, vol. 102, no 12 (2017), p. 1686-1718.
PITICHAT, T., et coll. « Psychological capital for leader development », Journal of Leadership & Organizational Studies, vol. 25, no 1 (2018), p. 47-62.

Que sont la participation et l’influence?  

Dans un milieu de travail où la participation et l’influence sont positives, les employés participent aux discussions et contribuent aux décisions qui ont une incidence sur leur travail.

Dans une organisation où la participation et l’influence sont positives, les employés pourraient dire :

  • J’ai mon mot à dire dans la gestion des changements organisationnels qui me concernent.
  • J’ai un certain contrôle sur la façon d’organiser mon travail.
  • Mes opinions et mes suggestions sont prises en considération au travail.
  • On m’informe rapidement des changements importants qui sont apportés au travail.
  • On m’encourage à participer aux décisions qui ont une incidence sur mon travail.

Pourquoi accorder de l’importance à la participation et à l’influence?  

Les employés sont plus susceptibles d’être motivés, d’avoir un meilleur moral et d’être fiers de leur organisation s’ils sentent qu’ils apportent une contribution utile à leur travail. Tous ces éléments augmentent aussi leur volonté de faire des efforts supplémentaires lorsque cela s’avère nécessaire. La participation au travail est associée à une hausse du bien-être psychologique, à une meilleure capacité d’innovation et à une augmentation de l’engagement envers l’organisation.

Qu’arrive-t-il lorsque les employés manquent d’occasions de participer ou d’exercer une influence?  

Les employés qui ne croient pas avoir leur mot à dire dans les affaires de l’organisation ont tendance à ressentir de l’indifférence ou un sentiment d’impuissance. L’aliénation professionnelle, ou non-participation, est associée au cynisme et à la détresse, à un taux de roulement plus élevé et à l’épuisement professionnel.  

Comment améliorer la participation et l’influence?  

Commencez par évaluer la situation actuelle. Pour ce faire, vous pouvez effectuer un examen organisationnel ou mener l’enquête. Si vous êtes prêt à mettre des changements en place, reportez-vous aux Actions fondées sur des données probantes pour la santé et la sécurité psychologiques qui fournissent des stratégies pratiques et des ressources gratuites pour améliorer la participation et l’influence.

Association canadienne de normalisation. Santé et sécurité psychologiques en milieu de travail — Prévention, promotion et lignes directrices pour une mise en œuvre par étape (Normes nationales du Canada), no CAN/CSA-Z1003-13, 2013.
ALLEN, R., et coll. « Employee involvement and job satisfaction: a tale of the millennial generation », Employee Relations: The International Journal, vol. 41, no 3 (2019), p. 374-388.
Ivey, GW., et coll. « A Measure and Model of Psychological Health and Safety in the Workplace that Reflects Canada's National Standard », Canadian Journal of Administrative Sciences = Revue canadienne des sciences de l’administration, vol. 35, no 4 (2018), p. 509-522.
WALLACE, J.C., et coll. « A multilevel model of employee innovation: Understanding the effects of regulatory focus, thriving, and employee involvement climate », Journal of Management, vol. 42, no 4 (2016), p. 982-1004.

Qu’est-ce que la culture organisationnelle?  

Dans un milieu de travail doté d’une culture organisationnelle positive, il existe des valeurs communes de confiance, d’honnêteté, d’équité et de responsabilité.

Dans une organisation où la culture organisationnelle est positive, les employés pourraient dire :

  • Dans mon milieu de travail, les personnes sont tenues responsables de leurs gestes.
  • Les employés et la direction se font confiance.
  • Les valeurs organisationnelles sont démontrées à tous les niveaux.

Pourquoi accorder de l’importance à la culture organisationnelle?  

À terme, une culture organisationnelle positive peut permettre d’attirer et de maintenir en poste des talents. À l’ère des médias sociaux, l’opinion que les employés ont de leur organisation peut avoir une incidence immédiate sur la réputation d’une organisation. Lorsque les employés font confiance à leur employeur pour protéger leur sécurité psychologique et maintenir les valeurs que l’organisation dit incarner, ils sont plus susceptibles d’être fiers de leur organisation et de s’y engager.  

Qu’arrive-t-il lorsqu’un milieu de travail n’a pas une bonne culture organisationnelle?  

La culture donne le ton à une organisation; si cette culture est négative, il peut être plus difficile d’attirer et de maintenir en poste des talents. De plus en plus, la réputation des organisations influe également sur les décisions des investisseurs et des actionnaires, ce qui peut avoir une incidence sur les résultats.  

Comment peut-on améliorer la culture organisationnelle?  

Commencez par évaluer la situation actuelle. Pour ce faire, vous pouvez effectuer un examen organisationnel ou mener l’enquête. Si vous êtes prêt à mettre des changements en place, reportez-vous aux Actions fondées sur des données probantes pour la santé et la sécurité psychologiques qui fournissent des stratégies pratiques et des ressources gratuites pour améliorer la culture organisationnelle.

ALVESSON, M., et S. SVENINGSSON. Changing organizational culture: Cultural change work in progress, Routledge, 2015.
Association canadienne de normalisation. Santé et sécurité psychologiques en milieu de travail — Prévention, promotion et lignes directrices pour une mise en œuvre par étape (Normes nationales du Canada), no CAN/CSA-Z1003-13, 2013.
Ivey, GW, et coll. « A Measure and Model of Psychological Health and Safety in the Workplace that Reflects Canada's National Standard », Canadian Journal of Administrative Sciences = Revue canadienne des sciences de l’administration, vol. 35, no 4 (2018), p. 509-522.
KUNYK, D., et coll. « Employers’ perceptions and attitudes toward the Canadian national standard on psychological health and safety in the workplace: A qualitative study », International journal of law and psychiatry, vol. 44 (2016), p. 41-47.
MALDONADO, T., D. VERA, et N. RAMOS. « How humble is your company culture? And, why does it matter? », Business Horizons, vol. 61, no 5 (2018), p. 745-753.
WARRICK, D.D. « What leaders need to know about organizational culture », Business Horizons, vol. 60, no 3 (2017), p. 395-404.

Qu’est-ce que la protection de la sécurité physique? 

Dans un milieu de travail où la sécurité physique est bien protégée, la direction prend les mesures appropriées pour protéger tous les employés contre les blessures et les maladies et s’assure qu’ils ont ce dont ils ont besoin pour faire leur travail en toute sécurité.

Dans une organisation où la protection de la sécurité physique est positive, les employés pourraient dire :

  • Lorsque des risques physiques sont décelés, mon employeur intervient efficacement.
  • Dans mon milieu de travail, les gens comprennent l’importance de protéger la sécurité physique des employés.
  • J’ai ce dont j’ai besoin pour faire mon travail en toute sécurité.

Pourquoi accorder de l’importance à la protection de la sécurité physique?  

Les employés se sentent plus en sécurité et davantage mobilisés lorsqu’ils savent que leur santé et leur sécurité physiques sont protégées au travail. Des outils et de l’équipement adéquats, une formation sur la sécurité physique et la confiance que l’employeur réduit et contrôle les dangers physiques font partie de tout cela. Il est également important que les employés aient l’occasion de contribuer aux politiques et aux pratiques en milieu de travail et qu’ils sachent que leur employeur réagira rapidement et efficacement aux risques pour la santé et la sécurité et aux incidents à cet égard.

Qu’arrive-t-il lorsque la sécurité physique des employés n’est pas protégée? 

Les employés qui ne se sentent pas protégés sont plus vulnérables à la détresse psychologique et à d’éventuels problèmes de santé mentale. Cela s’ajoute au risque évident de blessure et de maladie.

Comment peut-on améliorer la protection de la sécurité physique?  

Commencez par évaluer la situation actuelle. Pour ce faire, vous pouvez effectuer un examen organisationnel ou mener l’enquête. Si vous êtes prêt à mettre des changements en place, reportez-vous aux Actions fondées sur des données probantes pour la santé et la sécurité psychologiques qui fournissent des stratégies pratiques et des ressources gratuites pour améliorer la protection de la sécurité physique.

AMICK III, B.C., et coll. « How do organizational policies and practices affect return to work and work role functioning following a musculoskeletal injury? », Journal of Occupational Rehabilitation, vol. 27 (2017), p. 393-404.
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CARLETON, R.N., et coll. « Exposures to potentially traumatic events among public safety personnel in Canada » Canadian Journal of Behavioural Science = Revue canadienne des sciences du comportement, vol. 51 (2019), p. 37-52.
HAYNES, E., et coll. « A cross-Canada knowledge transfer and exchange workplace intervention targeting the adoption of sun safety programs and practice: Sun Safety at Work Canada » Safety Science, vol. 102 (2018), p. 238-250.
SMITH, P.M., et coll. « The development of a conceptual model and self-reported measure of occupational health and safety vulnerability », Accident Analysis and Prevention, vol. 82 (2015), p. 234-243.
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Qu’est-ce que le soutien psychologique et social?  

Dans un milieu de travail offrant un soutien psychologique et social positif, tous les employés ont un sentiment d’appartenance et de contribution.

Dans une organisation où le soutien psychologique et social est positif, les employés pourraient dire :

  • Lorsque des risques psychologiques sont décelés, mon employeur intervient efficacement.
  • Dans mon milieu de travail, les gens comprennent l’importance de protéger la sécurité psychologique.
  • Les personnes qui ont un problème de santé mentale reçoivent du soutien pour faire leur travail efficacement.
  • Les personnes qui ont un handicap physique reçoivent du soutien pour faire leur travail efficacement.
  • Mon employeur aide les employés à faire face au stress en milieu de travail.

Dans une organisation où le soutien psychologique et social est positif, les employés NE pourraient PAS dire :

  • Je me sens seul(e) au travail.

Pourquoi accorder de l’importance au soutien psychologique et social? 

Les employés qui ont le sentiment d’avoir un soutien psychologique et social ont souvent un plus grand engagement au travail, en retirent une plus grande satisfaction et participent davantage. Le soutien psychologique et social peut être particulièrement utile pour se protéger contre les facteurs de stress traumatiques au travail, car les employés seront plus susceptibles de chercher et de recevoir l’aide appropriée. Si une absence est requise, le retour au travail est souvent plus rapide et plus durable.  

Qu’arrive-t-il lorsque les employés manquent de soutien psychologique et social? 

Le manque de soutien psychologique et social au travail peut entraîner une hausse de l’absentéisme, des comportements de repli sur soi, des tensions, des conflits et un roulement du personnel élevé. Cela peut entraîner de la fatigue, de l’épuisement professionnel, de l’anxiété et d’autres problèmes de santé. Le manque de soutien psychologique et social peut aussi entraîner des retards dans la recherche d’aide, une perte de productivité ainsi qu’une augmentation des coûts et des risques d’accidents, d’incidents et de blessures.

Comment peut-on améliorer le soutien psychologique et social? 

Commencez par évaluer la situation actuelle. Pour ce faire, vous pouvez effectuer un examen organisationnel ou mener l’enquête. Si vous êtes prêt à mettre des changements en place, reportez-vous aux Actions fondées sur des données probantes pour la santé et la sécurité psychologiques qui fournissent des stratégies pratiques et des ressources gratuites pour améliorer le soutien psychologique et social.

BRONKHORST, B., et B. VERMEEREN. « Safety climate, worker health and organizational health performance: Testing a physical, psychosocial and combined pathway », International Journal of Workplace Health Management, vol. 9 (2016), p. 270-289.
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DOLLARD, M.F., et coll. « Psychosocial safety climate (PSC) and enacted PSC for workplace bullying and psychological health problem reduction », European Journal of Work and Organizational Psychology, vol. 26 (2017), p. 844-857.
OTT-HOLLAND, C.J., W.J. SHEPHERD, et A.M. RYAN. « Examining wellness programs over time: Predicting participation and workplace outcomes », Journal of Occupational Health Psychology, vol. 24 (2019), p. 163-179.
PEK, S., et coll. « Injunctive safety norms, young worker risk-taking behaviors, and workplace injuries », Accident Analysis and Prevention, vol. 106 (2017), p. 202-210.

Que sont les compétences et exigences psychologiques? 

Dans un milieu de travail où les compétences et les exigences psychologiques ne constituent pas un risque pour la santé, les employés reçoivent un soutien en continu pour répondre aux exigences psychologiques de leur poste.

Dans une organisation où les compétences et les exigences psychologiques sont positives, les employés pourraient dire :

  • Les nominations au sein de la direction tiennent compte des « compétences relationnelles » nécessaires pour certains postes.
  • Je suis en mesure d’effectuer mon travail d’une manière qui correspond à mes valeurs.

Dans une organisation où les compétences et les exigences psychologiques sont positives, les employés NE pourraient PAS dire :

Mon travail menace ma santé psychologique.

Pourquoi accorder de l’importance aux compétences et aux exigences psychologiques?  

Une bonne concordance entre les compétences psychologiques des employés et les exigences du poste qu’ils occupent est associée à un rendement accru, à la satisfaction au travail et au maintien en poste des employés. Il est possible de réduire les plaintes liées à la santé physique, les cas de dépression et les situations de moral bas en appuyant la gestion continue des compétences psychologiques et des exigences du travail.

Qu’arrive-t-il lorsque les compétences psychologiques des employés ne sont pas compatibles avec les exigences du poste qu’ils occupent? 

Le manque de soutien adéquat au perfectionnement des compétences psychologiques dont les employés ont besoin pour satisfaire aux exigences du poste qu’ils occupent peut engendrer une tension professionnelle. Cette tension peut s’exprimer sous forme de stress excessif, de cynisme, d’attitude défensive, d’épuisement professionnel et de fatigue.

Comment peut-on améliorer les compétences et les exigences psychologiques?  

Commencez par évaluer la situation actuelle. Pour ce faire, vous pouvez effectuer un examen organisationnel ou mener l’enquête. Si vous êtes prêt à mettre des changements en place, reportez-vous aux Actions fondées sur des données probantes pour la santé et la sécurité psychologiques qui fournissent des stratégies pratiques et des ressources gratuites pour améliorer les compétences et les exigences psychologiques.

EISENBERGER, R., G.P. MALONE, et W.D. PRESSON. « Optimizing perceived organizational support to enhance employee engagement », Society for Human Resource Management and Society for Industrial and Organizational Psychology, 2016, p. 2-22.
HEALTH AND SAFETY EXECUTIVE. Work related stress — together we can tackle it [sous Guidance], 2012. Sur Internet : http://www.hse.gov.uk/stress/index.htm
Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge. Psychological First Aid Pocket Guide, 2019. Sur Internet : http://www.toolkitsportdevelopment.org/html/resources/2C/2C4783F0-083B-4382-8DED- D99AEC37B0F2/pspmanual_module1.pdf
IVEY, G.W., et coll. « A Measure and Model of Psychological Health and Safety in the Workplace that Reflects Canada's National Standard », Canadian Journal of Administrative Sciences = Revue canadienne des sciences de l’administration, vol. 35, no 4 (2018), p. 509-522.
KURTESSIS, J.N., et coll. « Perceived organizational support: A meta-analytic evaluation of organizational support theory », Journal of management, vol. 43, no 6 (2017), p. 1854-1884.
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ULLAH, Z., M.Z. KHAN, et M. SIDDIQUE. « Analysis of Employees' Perception of Workplace Support and Level of Motivation in Public Sector Healthcare Organization », Business & Economic Review, vol. 9, no 3 (2017), p. 240-257.

Qu’est-ce que la protection de la sécurité psychologique? 

Dans un milieu de travail offrant une protection de la sécurité psychologique adéquate, les employés sont à l’abri de l’intimidation, du harcèlement, de la stigmatisation et de la discrimination.

Dans une organisation où la protection de la sécurité psychologique est positive, les employés pourraient dire :

  • Mon employeur fait des efforts pour contrer la discrimination envers les employés.
  • Il est sécuritaire de s’exprimer au travail.
  • Mon employeur fait des efforts pour contrer l’intimidation envers les employés.

Dans une organisation où la protection de la sécurité psychologique est positive, les employés NE pourraient PAS dire :

  • Je suis actuellement traité(e) injustement au travail en raison de ma maladie mentale.
  • Je suis actuellement victime d’intimidation au travail.
  • Je suis actuellement victime de harcèlement (verbal, physique ou sexuel) au travail.
  • Je suis présentement victime de discrimination au travail.

Pourquoi accorder de l’importance à la protection de la sécurité psychologique?

Lorsque la sécurité psychologique des employés est protégée, ceux-ci expriment une plus grande satisfaction professionnelle, l’esprit d’équipe est meilleur et le rendement au travail est supérieur. Les employés se sentent à l’aise de parler de leurs préoccupations et d’exprimer leurs idées. Leur moral est meilleur, ils sont davantage mobilisés et ils risquent moins de développer des maladies liées au stress. Dans les milieux de travail où la sécurité psychologique est protégée, les griefs, les conflits et les risques liés à la responsabilité sont aussi moins nombreux.

Qu’arrive-t-il lorsque la sécurité psychologique des employés n’est pas protégée?

Les employés dont la sécurité psychologique n’est pas protégée se sentent démoralisés, menacés, démobilisés et sous tension. Leurs conditions de travail leur semblent ambiguës et imprévisibles. L’organisation court un risque beaucoup plus grand de poursuites et de sanctions réglementaires. L’organisation peut miner en fin de compte la confiance des actionnaires, des consommateurs et du public.

Comment peut-on améliorer la protection de la sécurité psychologique?

Commencez par évaluer la situation actuelle. Pour ce faire, vous pouvez effectuer un examen organisationnel ou mener l’enquête. Si vous êtes prêt à mettre des changements en place, reportez-vous aux Actions fondées sur des données probantes pour la santé et la sécurité psychologiques qui fournissent des stratégies pratiques et des ressources gratuites pour améliorer la protection de la sécurité psychologique.

ALLEN, R., et coll. « Minimising compassion fatigue in obstetrics/gynecology doctors: Exploring an intervention for an occupational hazard », Australasian Psychiatry, vol. 25 (2017), p. 403-406.
BARR, P. « Compassion fatigue and compassion satisfaction in neonatal intensive care unit nurses: Relationships with work stress and perceived social support », Traumatology, vol. 23 (2017), p. 214-222.
GOLEMAN, D. L’intelligence émotionnelle, Paris, R. Laffont, 1997.
JIMMIESON, N.L., M.K. TUCKER, et A.J. WALSH. « Interaction effects among multiple job demands: An examination of healthcare workers across different contexts », Anxiety, Stress, & Coping, vol. 30 (2017), p. 317-332.
KIM, S., Y. PARK, et L. HEADRICK. « Daily micro-breaks and job performance: General work engagement as a cross-level moderator », Journal of Applied Psychology, vol. 7 (2018), p. 772-786.
LAWRIE, E.J., M.R. TUCKEY, et M.F. DOLLARD. « Job design for mindful work: The boosting effect of psychosocial safety climate », Journal of Occupational Health Psychology, vol. 23 (2018), p. 483-495.
SLEMP, G.R., et coll. « Leader autonomy support in the workplace: A meta-analytic review », Motivation and Emotion, vol. 42 (2018), p. 706-724.

Que sont la reconnaissance et les récompenses? 

Dans un milieu de travail où la reconnaissance et les récompenses sont positives, les efforts des employés sont reconnus et récompensés équitablement et en temps opportun.

Dans une organisation où la reconnaissance et les récompenses sont positives, les employés pourraient dire :

  • Je reçois un salaire juste pour le travail que je fais.
  • Notre organisation célèbre nos réussites collectives.
  • On reconnaît mon bon rendement.

Pourquoi accorder de l’importance à la reconnaissance et aux récompenses?  

Une reconnaissance et une récompense efficaces peuvent motiver et améliorer le rendement. Lorsque les employés apprécient le type de reconnaissance qu’ils reçoivent, cela peut accroître leur énergie et leur enthousiasme et créer un plus grand sentiment de fierté au travail. Lorsque le salaire est adéquat, les récompenses monétaires ne sont pas toujours la forme de motivation la plus efficace. Les éloges, la reconnaissance et les possibilités de croissance et de perfectionnement peuvent être plus efficaces.  

Qu’arrive-t-il lorsque les employés ne reçoivent pas la reconnaissance et les récompenses qu’ils méritent? 

Lorsque les employés croient que leurs efforts ne sont pas valorisés, cela peut miner leur confiance et leur engagement envers l’organisation. Le déséquilibre entre l’effort fourni et la reconnaissance reçue contribue de façon importante à l’épuisement professionnel et à la détresse psychologique, d’où découle ensuite un éventail de problèmes physiques et psychologiques. Ces employés peuvent se sentir démoralisés, ou bien quitter leur emploi.

Comment peut-on améliorer la reconnaissance et les récompenses? 

Commencez par évaluer la situation actuelle. Pour ce faire, vous pouvez effectuer un examen organisationnel ou mener l’enquête. Si vous êtes prêt à mettre des changements en place, reportez-vous aux Actions fondées sur des données probantes pour la santé et la sécurité psychologiques qui fournissent des stratégies pratiques et des ressources gratuites pour améliorer la situation en matière de reconnaissance et de récompenses.

FEHR, R., et coll. « The grateful workplace: A multilevel model of gratitude in organizations » The Academy of Management Review, vol. 42, no 2 (2017), p. 361-381.
KRANABETTER, C., et C. NIESSEN. « Appreciation and depressive symptoms: The moderating role of need satisfaction », Journal of Occupational Health Psychology, vol. 24 (2019).
LANDRY, A.T., et coll. « Why individuals want money is what matters: Using self-determination theory to explain the differential relationship between motives for making money and employee psychological health », Motivation and Emotion, vol. 40, no 2 (2016), p. 226-242.
MERINO, M.D., et J. PRIVADO. « Does employee recognition affect positive psychological functioning and well-being? », The Spanish Journal of Psychology, vol. 18 (2015).
PROELL, C.A., S. SAUER, et M.S. RODGERS. « Credit where credit is due: A field survey of the interactive effects of credit expectations and leaders’ credit allocation on employee turnover », Human Resource Management, vol. 55, no 2 (2016), p. 341-355.
STOCKER, D., et coll. « Appreciation by supervisors buffers the impact of work interruptions on well-being longitudinally », International Journal of Stress Management, 2018.

Qu’est-ce que la gestion de la charge de travail?  

Dans un milieu de travail où la gestion de la charge de travail est positive, les employés sentent qu’ils ont le soutien dont ils ont besoin pour accomplir avec succès les tâches et les responsabilités qui leur sont confiées.

Dans une organisation où la gestion de la charge de travail est positive, les employés pourraient dire :

  • La charge de travail que je dois exécuter est raisonnable pour mon poste.
  • Je peux parler à mon superviseur de la quantité de travail que j’ai à faire.
  • J’ai suffisamment de temps pour accomplir mes tâches.
  • Les délais sont raisonnables.
  • Le roulement du personnel est raisonnable pour mon secteur.
  • J’estime que mon emploi est sûr.
  • Je peux faire mon travail efficacement avec les outils et l’équipement fournis.

Pourquoi accorder de l’importance à la gestion de la charge de travail? 

La gestion de la charge de travail axée sur le soutien optimise l’énergie et la concentration de chaque employé. Des précisions sont fournies sur les priorités de travail, les ressources nécessaires et le temps suffisant pour accomplir le travail avec succès. Lorsque la peur, la pression et les distractions sont éliminées, les employés peuvent se concentrer sur la tâche à accomplir.

Qu’arrive-t-il lorsque les employés n’ont pas la possibilité de gérer leur charge de travail? 

Des exigences émotionnelles, psychologiques et physiques plus élevées au travail requièrent un plus grand contrôle de la part de l’employé. Sans un équilibre entre ces exigences, il peut y avoir une augmentation des sentiments d’insuffisance, de fatigue, de stress et de tension, ce qui peut donner lieu à une démoralisation et à un roulement du personnel.

Comment peut-on améliorer la gestion de la charge de travail?  

Commencez par évaluer la situation actuelle. Pour ce faire, vous pouvez effectuer un examen organisationnel ou mener l’enquête. Si vous êtes prêt à mettre des changements en place, reportez-vous aux Actions fondées sur des données probantes pour la santé et la sécurité psychologiques qui fournissent des stratégies pratiques et des ressources gratuites pour améliorer la gestion de la charge de travail.

ARNOLD, K.A., et coll. « Using a pattern oriented approach to study leaders: Implications for burnout and perceived role demand », Journal of Organizational Behavior, vol. 38, no 7 (2017), p. 1038-1056.
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CHAMBERLAIN, S.A., et coll. « Influence of organizational context on nursing home staff burnout: A cross-sectional survey of care aides in Western Canada », International Journal of Nursing Studies, vol. 71 (2017), p. 60-69.
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Dans l’ensemble, les facteurs psychosociaux ont volontairement été décrits de façon positive afin de contribuer à la réflexion axée sur les solutions et d’éviter d’accroître les insatisfactions. Le processus de santé et de sécurité au travail comprend la détermination des risques qui est décrite ci-dessous. Veuillez noter que les énoncés validés de l’enquête Protégeons la santé mentale inclus dans les facteurs psychosociaux sont aussi utilisés pour les risques psychosociaux.

Risques psychosociaux

Quels sont les risques psychosociaux?

Dans la norme 45003:2021 de l’Organisation internationale de normalisation (ISO)1 – Gestion de la santé et de la sécurité au travail — Santé psychologique et sécurité au travail — Lignes directrices pour la gestion des risques psychosociaux, l’article 6.1.2.1 porte sur l’identification des risques psychosociaux. Selon cette norme, [traduction] « l’organisation doit comprendre les sources sous-jacentes des préjudices avant que des mesures de contrôle ne soient envisagées pour améliorer l’efficacité des activités de gestion des risques psychosociaux. »

Voici une interprétation indépendante de la façon dont vous pourriez utiliser la liste des risques pour orienter votre approche en matière de santé et de sécurité psychologiques. Les résultats de votre enquête Protégeons la santé mentale au travail indiqueront les préoccupations des employés à l’égard de ces risques psychosociaux, mais ne préciseront pas les personnes ou les circonstances particulières en cause.

Il y a de nombreuses façons de comprendre les sources sous-jacentes de préjudices, mais le plus important est de discuter avec les employés des problèmes relevés. Les employés sont également une excellente source de solutions pratiques et pertinentes. De nombreuses ressources sont disponibles pour orienter et soutenir une discussion facilitée avec les employés, comme la série d’ateliers « Au programme ».


1Organisation internationale de normalisation. (2021). Gestion de la santé et de la sécurité au travail — santé psychologique et sécurité au travail — lignes directrices pour la gestion des risques psychosociaux (ISO 45003). Extrait de https://www.iso.org/fr/standard/64283.html

Voici des exemples de la façon dont l’intimidation et le harcèlement peuvent constituer un risque psychosocial :

  • comportements non désirés, offensants ou intimidants (de nature sexuelle ou non) qui ont trait à une ou plusieurs caractéristiques particulières de la personne ciblée, par exemple :
    • race
    • genre
    • religion ou croyances
    • orientation sexuelle
    • handicap
    • âge
  • comportements déraisonnables répétés (plus d’une fois) qui peuvent présenter un risque pour la santé, la sécurité et le bien-être au travail; comportements qui peuvent être évidents ou cachés, par exemple :
    • isolement social ou physique
    • attribution de tâches inutiles ou défavorables
    • injures, insultes et intimidation
    • comportement préjudiciable
    • critique publique indue
    • rétention d’information ou de ressources essentielles au travail
    • rumeurs ou commérages malveillants
    • délais impossibles

Dans une organisation où l’intimidation et le harcèlement sont PLUS susceptibles de constituer un risque psychosocial, les employés pourraient dire :

  • Je suis actuellement victime d’intimidation au travail.
  • Je suis actuellement victime de harcèlement (verbal, physique ou sexuel) au travail.
  • Je suis présentement victime de discrimination au travail.

Remarque : L’intimidation et le harcèlement peuvent se produire en personne et par voie électronique (p. ex. réunions en ligne, médias sociaux).

Voici des exemples de la façon dont le perfectionnement professionnel peut constituer un risque psychosocial :

  • stagnation et incertitude de la carrière, sous-promotion ou surpromotion, manque de possibilités de perfectionnement des compétences

Dans une organisation où le perfectionnement professionnel est moins susceptible de constituer un risque psychosocial, les employés pourraient dire :

  • J’ai l’occasion de relever de nouveaux défis.
  • Mon employeur reconnaît l’importance du perfectionnement personnel continu des employés.
  • Je reçois la formation nécessaire pour bien faire mon travail.

Voici des exemples de la façon dont la courtoisie et le respect peuvent constituer un risque psychosocial :

  • manque de confiance, d’honnêteté, de respect, de courtoisie et d’équité
  • manque de respect et de considération dans les interactions entre les travailleurs, ainsi qu’avec les clients et le public

Dans une organisation où la courtoisie et le respect sont moins susceptibles de constituer un risque psychosocial, les employés pourraient dire :

  • Les employés font preuve de respect mutuel au travail.
  • Tous les travailleurs sont traités d’une manière juste à mon travail, peu importe leurs antécédents.
  • Les employés et la direction se font confiance.

Voici des exemples de la façon dont les préjudices peuvent constituer un risque psychosocial :

  • incidents mettant explicitement ou implicitement en péril la santé, la sécurité ou le bien-être au travail; la violence peut être interne, externe ou initiée par le client, par exemple :
    • violence
    • menaces
    • agression (physique, verbale ou sexuelle)
    • violence fondée sur le sexe

Dans une organisation où les préjudices sont moins susceptibles de constituer un risque psychosocial, les employés pourraient dire :

  • Mon employeur fait des efforts pour contrer la discrimination envers les employés.
  • Mon employeur fait des efforts pour contrer l’intimidation envers les employés.
  • Dans mon milieu de travail, nous avons des méthodes efficaces pour faire face aux comportements inappropriés des clients.

Remarque : Dans la norme ISO 45003:20211, les préjudices sont appelés « violence au travail ». Pour prendre en compte les préjudices psychologiques qui peuvent découler de la violence émotionnelle ou verbale, nous avons modifié le nom de ce risque psychosocial.

Voici des exemples de la façon dont les relations interpersonnelles peuvent constituer un risque psychosocial :

  • mauvaise communication, y compris la mauvaise communication de l’information
  • mauvaises relations entre les gestionnaires, les superviseurs, les collègues et les clients ou d’autres personnes avec lesquelles les travailleurs interagissent
  • conflits interpersonnels
  • harcèlement, intimidation, victimisation (y compris l’utilisation d’outils électroniques comme le courriel et les médias sociaux), violence par des tiers
  • manque de soutien social
  • relations de pouvoir inégales entre les groupes de travailleurs dominants et non dominants
  • isolement social ou physique

Dans une organisation où les relations interpersonnelles sont moins susceptibles de constituer un risque psychosocial, les employés pourraient dire :

  • Dans mon milieu de travail, on gère efficacement les conflits entre les employés.
  • Au travail, les situations difficiles sont réglées de manière efficace.

Dans une organisation où les relations interpersonnelles sont PLUS susceptibles de constituer un risque psychosocial, les employés pourraient dire :

  • Je suis actuellement traité(e) injustement au travail en raison de ma maladie mentale.

Voici des exemples de la façon dont le contrôle des tâches ou l’autonomie peuvent constituer un risque psychosocial :

  • possibilité limitée de participer à la prise de décisions
  • manque de contrôle sur la charge de travail
  • faible degré d’influence et d’indépendance (p. ex. incapacité d’influencer la vitesse, l’ordre ou le calendrier des tâches et de la charge de travail)

Dans une organisation où le contrôle du travail ou l'autonomie sont moins susceptibles de constituer un risque psychosocial, les employés pourraient dire :

  • J’ai un certain contrôle sur l’organisation de mes tâches.
  • On m’encourage à participer aux décisions qui ont une incidence sur mon travail.

Voici des exemples de situations où les exigences du travail peuvent constituer un risque psychosocial :

  • sous-utilisation des compétences
  • exposition continue aux interactions avec les gens (p. ex. le public, les clients, les étudiants, les patients)
  • trop de choses à faire dans un délai donné ou avec un certain nombre de travailleurs
  • demandes et délais conflictuels
  • attentes irréalistes à l’égard de la compétence ou des responsabilités d’un travailleur
  • manque de variété des tâches ou exécution de tâches très répétitives
  • travail fragmenté ou inutile
  • périodes excessives de vigilance et de concentration
  • travail avec des personnes agressives ou en détresse
  • exposition à des événements ou à des situations qui peuvent causer un traumatisme

Dans une organisation où les exigences du travail sont moins susceptibles de constituer un risque psychosocial, les employés pourraient dire :

  • Je suis en mesure d’effectuer mon travail d’une manière qui correspond à mes valeurs.

Dans une organisation où les exigences du travail sont PLUS susceptibles de constituer un risque psychosocial, les employés pourraient dire :

  • Mon travail m’épuise.
  • Mon travail menace ma santé psychologique.

Voici des exemples de la façon dont la sécurité d’emploi et le travail précaire peuvent constituer un risque psychosocial :

  • incertitude concernant la disponibilité au travail, y compris le travail sans heures fixes
  • possibilité de redondance ou de perte temporaire de travail avec rémunération réduite
  • emploi peu rémunéré ou précaire, y compris un emploi atypique
  • travail dans des situations qui ne sont pas adéquatement protégées par le droit du travail ou la protection sociale

Dans une organisation où la sécurité d’emploi et le travail précaire sont moins susceptibles de constituer un risque psychosocial, les employés pourraient dire :

  • Il est sécuritaire de s’exprimer au travail.
  • Le roulement du personnel est raisonnable pour mon secteur.
  • J’estime que mon emploi est sûr.

Voici des exemples de la façon dont le leadership peut constituer un risque psychosocial :

  • manque de vision et absence d’objectifs clairs
  • style de gestion inadapté à la nature et aux exigences du poste
  • absence d’écoute des plaintes et des suggestions ou écoute désinvolte
  • rétention d’information
  • communication et soutien inadéquats
  • manque de responsabilité
  • manque d’équité
  • pratiques de prise de décisions incohérentes et mauvaises
  • abus de pouvoir

Dans une organisation où le leadership est moins susceptible de constituer un risque psychosocial, les employés pourraient dire :

  • Mes suggestions sont prises en considération au travail.
  • Dans mon milieu de travail, les personnes sont tenues responsables de leurs gestes.
  • Les valeurs organisationnelles sont démontrées à tous les niveaux.

Voici des exemples de la façon dont la gestion du changement organisationnel peut constituer un risque psychosocial :

  • manque de soutien pratique offert aux travailleurs pendant les périodes de transition
  • restructuration prolongée ou récurrente
  • manque de consultation et de communication au sujet des changements en milieu de travail, ou consultation et communication de piètre qualité, inopportunes ou non significatives

Dans une organisation où la gestion du changement organisationnel est moins susceptible de constituer un risque psychosocial, les employés pourraient dire :

  • Les raisons des changements organisationnels sont expliquées.
  • Je suis informé(e) des répercussions des changements organisationnels sur mon travail.
  • J’ai mon mot à dire dans la gestion des changements organisationnels qui me concernent.

Voici des exemples de la façon dont la culture de l’organisation et du groupe de travail peut constituer un risque psychosocial :

  • mauvaises communications
  • faible degré de soutien pour la résolution de problèmes et le perfectionnement personnel
  • manque de définition des objectifs organisationnels ou de consensus à leur égard
  • application incohérente et inopportune des politiques et procédures, prise de décisions inéquitables

Dans une organisation où la culture de l’organisation et du groupe de travail est moins susceptible de constituer un risque psychosocial, les employés pourraient dire :

  • Au travail, j’ai le sentiment de faire partie d’une communauté.
  • Dans mon milieu de travail, les gens comprennent l’importance de protéger la sécurité psychologique.
  • Les nominations au sein de la direction tiennent compte des « compétences relationnelles » nécessaires pour certains postes.
  • Lorsque des risques psychologiques sont décelés, mon employeur intervient efficacement.

Voici des exemples de la façon dont le travail dans un lieu éloigné ou isolé peut constituer un risque psychosocial :

  • travail dans une région loin de la maison, de la famille, des amis et des réseaux de soutien habituels (p. ex. travail dans une région isolée ou modalités de travail par navettage aérien)
  • travail seul sans interaction sociale ou humaine (p. ex. travail à la maison)
  • travail dans des résidences privées (p. ex. fournir des soins ou effectuer des tâches ménagères dans la résidence d’autrui)

Dans une organisation où le travail dans un lieu éloigné ou isolé est moins susceptible de constituer un risque psychosocial, les employés pourraient dire :

  • Je peux faire mon travail efficacement avec les outils et l’équipement fournis.

Dans une organisation où le travail dans un lieu éloigné ou isolé est PLUS susceptible de constituer un risque psychosocial, les employés pourraient dire :

  • Mon travail nuit à ma vie personnelle.
  • Je me sens seul(e) au travail.

Voici des exemples de la façon dont la reconnaissance et les récompenses peuvent constituer un risque psychosocial :

  • déséquilibre entre les efforts des travailleurs ainsi que la reconnaissance et les récompenses officielles et informelles
  • manque de reconnaissance et d’appréciation appropriées des efforts des travailleurs d’une manière juste et en temps opportun

Dans une organisation où la reconnaissance et les récompenses sont moins susceptibles de constituer un risque psychosocial, les employés pourraient dire :

  • Je reçois un salaire juste pour le travail que je fais.
  • Notre organisation célèbre nos réussites collectives.
  • On reconnaît mon bon rendement.

Voici des exemples de la façon dont les rôles et les attentes peuvent constituer un risque psychosocial :

  • ambiguïté des rôles
  • conflit de rôles
  • devoir de diligence envers les autres
  • scénarios où les travailleurs n’ont pas de lignes directrices claires sur les tâches qu’ils sont censés accomplir (et ne pas accomplir)
  • attentes qui vont à l’encontre les unes des autres (p. ex. le fait d’être censé offrir un bon service à la clientèle, mais aussi de ne pas passer beaucoup de temps avec les clients)
  • incertitude au sujet des tâches et des normes de travail, ou changements fréquents à celles-ci
  • exécution d’un travail de peu de valeur ou d’utilité

Dans une organisation où les rôles et les attentes sont moins susceptibles de constituer un risque psychosocial, les employés pourraient dire :

  • Je sais ce qu’on attend de moi dans mon travail.
  • Je suis informé(e) des changements importants qui peuvent avoir une incidence sur la manière de faire mon travail.
  • On m’informe rapidement des changements importants qui sont apportés au travail.

Voici des exemples de la façon dont la supervision peut constituer un risque psychosocial :

  • manque de rétroaction constructive sur le rendement et de processus d’évaluation
  • manque d’encouragement et de reconnaissance
  • manque de communication
  • manque de vision organisationnelle commune et d’objectifs clairs
  • manque de soutien ou de ressources pour faciliter l’amélioration du rendement
  • manque d’équité
  • abus de la surveillance numérique

Dans une organisation où la supervision est moins susceptible de constituer un risque psychosocial, les employés pourraient dire :

  • Mon superviseur m’aide à bien faire mon travail.
  • Mon superviseur appuie ma croissance personnelle.
  • Mon superviseur est réceptif à mes idées pour saisir de nouvelles occasions.

Voici des exemples de la façon dont le soutien peut constituer un risque psychosocial :

  • manque de soutien de la part des superviseurs et des collègues
  • manque d’accès aux services de soutien
  • manque d’information ou de formation pour appuyer le rendement au travail

Dans une organisation où le soutien est moins susceptible de constituer un risque psychosocial, les employés pourraient dire :

  • Je sens que mon milieu de travail m’appuie quand je vis des problèmes personnels.
  • Les personnes qui ont un problème de santé mentale reçoivent du soutien pour faire leur travail efficacement.
  • Les personnes qui ont un handicap physique reçoivent du soutien pour faire leur travail efficacement.
  • Mon employeur aide les employés à faire face au stress en milieu de travail.

Voici des exemples de la façon dont le milieu de travail, l’équipement et les tâches dangereuses peuvent constituer un risque psychosocial :

  • disponibilité, pertinence, fiabilité, entretien ou réparation inadéquats de l’équipement
  • mauvaises conditions de travail (p. ex. manque d’espace, mauvais éclairage et bruit excessif)
  • manque d’outils, d’équipement ou d’autres ressources nécessaires pour accomplir les tâches
  • travail dans des conditions ou des situations extrêmes, comme des températures très élevées ou basses, ou en hauteur
  • travail dans des environnements instables comme des zones de conflit

Dans une organisation où le milieu de travail, l’équipement et les tâches dangereuses sont moins susceptibles de constituer un risque psychosocial, les employés pourraient dire :

  • Lorsque des risques physiques sont décelés, mon employeur intervient efficacement.
  • J’ai ce dont j’ai besoin pour faire mon travail en toute sécurité.
  • Dans mon milieu de travail, les gens comprennent l’importance de protéger la sécurité physique des employés.

Voici des exemples de la façon dont la conciliation travail-vie personnelle peut constituer un risque psychosocial :

  • tâches, rôles, horaires ou attentes qui obligent les travailleurs à continuer de travailler pendant leurs temps libres
  • exigences conflictuelles entre la vie professionnelle et la vie familiale
  • travail qui a une incidence sur la capacité de récupération des travailleurs

Dans une organisation où la conciliation travail-vie personnelle est moins susceptible de constituer un risque psychosocial, les employés pourraient dire :

  • Je suis en mesure de maintenir un équilibre raisonnable entre mes exigences professionnelles et ma vie personnelle.
  • Mon employeur encourage l’équilibre entre le travail et la vie personnelle.
  • Je peux discuter avec mon superviseur lorsque j’éprouve de la difficulté à maintenir un équilibre travail-vie personnelle.

Voici des exemples de la façon dont les heures de travail et l’horaire peuvent constituer un risque psychosocial :

  • manque de variété dans le travail
  • travail par quarts
  • horaire de travail strict
  • heures irrégulières
  • longues heures ou travail en dehors des heures normales
  • travail fragmenté ou travail vide de sens
  • demandes continues d’effectuer les travaux à court préavis

Dans une organisation où les heures de travail et l’horaire sont moins susceptibles de constituer un risque psychosocial, les employés pourraient dire :

  • J’accepte volontiers de fournir un effort supplémentaire au travail lorsque c’est nécessaire.
  • J’ai suffisamment de temps pour accomplir mes tâches.
  • Les délais sont raisonnables.

Voici des exemples de la façon dont la charge de travail et le rythme de travail peuvent constituer un risque psychosocial :

  • surcharge de travail ou sous-charge de travail
  • contraintes de temps intenses
  • délais rigoureux continus
  • rythme de fonctionnement des machines
  • travail répétitif fréquent

Dans une organisation où la charge de travail et le rythme de travail sont moins susceptibles de constituer un risque psychosocial, les employés pourraient dire :

  • Mon employeur m’encourage à prendre les pauses auxquelles j’ai droit.
  • La charge de travail que je dois exécuter est raisonnable pour mon poste.
  • Je peux parler à mon superviseur de la quantité de travail que j’ai à faire.

Indicateurs d’inclusion en milieu de travail

Certains des énoncés utilisés dans la liste des facteurs psychosociaux sont particulièrement utiles pour indiquer la mesure dans laquelle les employés se sentent à leur place et respectés dans votre organisation. Les résultats de l’enquête sont organisés de manière à vous aider à envisager des approches qui permettent d’améliorer l’inclusion.

Dans une organisation où l’inclusion en milieu de travail est moins susceptible de constituer un risque psychosocial, les employés pourraient dire :

  • Les employés font preuve de respect mutuel au travail.
  • Tous les travailleurs sont traités d’une manière juste à mon travail, peu importe leurs antécédents.
  • Au travail, j’ai le sentiment de faire partie d’une communauté.
  • Mes suggestions sont prises en considération au travail.
  • Je ne me sens pas seul(e) au travail.
  • Les personnes qui ont un problème de santé mentale reçoivent du soutien pour faire leur travail efficacement.
  • Les personnes qui ont un handicap physique reçoivent du soutien pour faire leur travail efficacement.
  • Je suis en mesure d’effectuer mon travail d’une manière qui correspond à mes valeurs.
  • Mon employeur fait des efforts pour contrer la discrimination envers les employés.
  • Il est sécuritaire de s’exprimer au travail.
  • Mon employeur fait des efforts pour contrer l’intimidation envers les employés.
  • Je ne suis pas traité injustement au travail en raison de ma maladie mentale.
  • Je ne suis pas victime d’intimidation au travail.
  • Je ne suis pas victime de harcèlement (verbal, physique ou sexuel) au travail.
  • Je ne suis pas victime de discrimination au travail.
  • On reconnaît mon bon rendement.

Indicateurs de stress et de traumatisme en milieu de travail

Certains des énoncés utilisés dans la liste des facteurs psychosociaux sont particulièrement utiles pour indiquer la mesure dans laquelle les employés se sentent stressés ou traumatisés dans votre organisation. Les résultats de l’enquête sont organisés de façon à vous aider à envisager des approches qui permettent de protéger les employés contre l’exposition à des incidents stressants ou traumatisants.

Dans une organisation où le stress et les traumatismes en milieu de travail sont moins susceptibles de constituer un risque psychosocial, les employés pourraient dire :

  • Je ne me sens pas épuisé au travail.
  • Dans mon milieu de travail, on gère efficacement les conflits entre les employés.
  • Dans mon milieu de travail, nous avons des méthodes efficaces pour faire face aux comportements inappropriés des clients.
  • Au travail, les situations difficiles sont réglées de manière efficace.
  • Lorsque des risques physiques sont décelés, mon employeur intervient efficacement.
  • Lorsque des risques psychologiques sont décelés, mon employeur intervient efficacement.
  • Je reçois la formation nécessaire pour bien faire mon travail.
  • Dans mon milieu de travail, les personnes sont tenues responsables de leurs gestes.
  • Dans mon milieu de travail, les gens comprennent l’importance de protéger la sécurité physique des employés.
  • J’ai ce dont j’ai besoin pour faire mon travail en toute sécurité.
  • Dans mon milieu de travail, les gens comprennent l’importance de protéger la sécurité psychologique.
  • Mon employeur aide les employés à faire face au stress en milieu de travail.
  • Les nominations au sein de la direction tiennent compte des « compétences relationnelles » nécessaires pour certains postes.
  • Mon travail ne menace pas ma santé psychologique.
  • Je suis en mesure d’effectuer mon travail d’une manière qui correspond à mes valeurs.
  • Mon travail ne nuit pas à ma vie personnelle.
  • Il est sécuritaire de s’exprimer au travail.
  • J’ai suffisamment de temps pour accomplir mes tâches.
  • Les délais sont raisonnables.
  • J’estime que mon emploi est sûr.

Protégeons la santé mentale au travail